What you see is not what you get

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WYSINWYG est une interface utilisateur qui permet de composer visuellement le résultat voulu.

« WYSINWYG » est l’acronyme de la locution anglaise « what you see is not what you get », signifiant littéralement en français « ce que vous voyez n'est pas ce que vous obtenez » .

WYSINWYG est une référence à WYSIWYG[modifier | modifier le code]

Un logiciel WYSIWYG est un logiciel qui dispose d'une interface qui donne à l'utilisateur l'impression de voir son document tel qu'il sera publié. Ces logiciels donnent de plus un accès intuitif aux fonctionnalités et permettent de cette manière de réaliser la mise en forme du document sans avoir à mémoriser et à utiliser des commandes spécifiques.

Le rendu visuel à l'écran est adapté au support privilégié, par exemple les logiciels de traitements de texte affichent le texte tel qu'imprimé sur une feuille A4. Les logiciels proposent parfois plusieurs modes WYSIWYG, plus ou moins proches de la réalité : un mode "aperçu", très fidèle et d'autres modes affichant des informations supplémentaires comme les marges ou les caractères non imprimables.

Définition[modifier | modifier le code]

WYSINWYG est un site internet conçu par des enseignants et des étudiants de l‘École des Beaux Arts de Montpellier Méditerranée Métropole. Organisé comme une revue il en reprend les codes de forme et de périodicité, à raison de deux numéros par an.
Les travaux qui y sont présentés sont pensés en relation avec les outils numériques et internet. Ici, pas nécessairement de thématiques, mais des rapports à un espace spécifique où l’exposition est à envisager autrement.
WYSINWYG est un assemblage hétéroclite, un mixage de médiums, où sont présentés et diffusés des travaux issus de pratiques singulières.
D’un texte poétique à Google Streetview en passant par des univers 3D, des vidéos ou des dessins, les propositions d’étudiants et d’artistes invités se côtoient et s’enrichissent de ces rencontres.
En vue d’inciter à la réalisation de créations multimédia et à la réflexion sur les modes de diffusion, WYSINWYG se veut avant tout un lieu de recherche et de réflexion.
Le projet est ouvert à tous les artistes et étudiants en art. Pour participer il suffit d’envoyer une proposition qui sera soumise à l’équipe de rédaction.

Comité de rédaction[modifier | modifier le code]

Alain Lapierre, Michel Martin, Léa Sanchez et Elise Rougé.

Numéro 6[modifier | modifier le code]


Ce numéro est réalisé en lien avec l'exposition "Pré-capital - Formes populaires et rurales dans l’art contemporain" à La Panacée - Montpellier - du 20 mai au 27 août 2017.
Commissaires de l'exposition Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani avec Nicolas Bourriaud



François Daireaux, (artiste) Rabat, Série de 12 photographies argentiques, 2008

- Je marche boulevard Mohamed V à Rabat, des artisans matelassiers sont assis à même le trottoir derrière leur sac dans l'attente d'un éventuel client. Je décide de photographier tel quel le sac de chacun de ces travailleurs.

- Je travaille comme un glaneur, de formes, de situations, d'images qui trouve progressivement sa place à force d'insister dans cet exercice pugnace et solitaire. Tel un travailleur du regard. Mon oeil est celui d'un sculpteur qui creuse les couches du réel. Aussi, plusieurs obsessions habitent mes oeuvres ; la condition de l’homme au travail dans un contexte géographique, social et politique particulier ou encore la transformation de la matière, les gestes qui l'accompagnent et l'apparition soudaine des formes.


Emmanuelle Etienne, (artiste) Pan, 2015

Dessin animé, dessin et broderies sur calque.
Parade, 2007, collection privée H.Talvat

 

Joëlle Gay, (artiste) Stanza, 2015

Pièces extraites de l'exposition Stanza à la galerie Aperto.

 

Julie Legrand, (artiste) diaporama

Sélection de volumes de 2015 à 2017

 

Markus Selg, (artiste) Snake, HD, boucle, 2015

courtesy Galerie Guido W. Baudach, Berlin

 

Marion Lisch & Nicolas Aguirre (étudiants à l'ESBAMMM) Creuser la pirogue

La minga » dans les traditions indigènes d’Amérique du Sud signifie le travail collectif que réalisent gratuitement et ensemble la communauté pour le bénéfice de chacun.
MINGA est un appel à projet. Nous souhaitons réaliser une pirogue en taillant un tronc de 2m par 70 cm de diametre. Pour cela nous voulons proposer aux étudiants de l’école de participer au chantier de construction dans l’idée de ce travail collectif qu’est la minga.
L’idée de créer une pirogue est venue, au départ, après de avoir pensé une pièce pour un projet de exposition en Equateur avec un groupe d’étudiant des beaux arts, la barque, ou pirogue est un symbole de connexion des différente réalités, un historie qui reste imprégné sur le bois, d’abord le passage d’un arbre à une pirogue puis la pirogue qui raconte des histoires de différentes peuples, un partage entre les cultures, la pirogue est un moyen de transport pour passer d’un bout à l’autre d’un fleuve, d’une rive à une autre, du monde des vivants à celui des morts, pour transporter la nourriture dans des endroits très éloignés, comme dans la forêt amazonienne. Symbole du désir des hommes de voyager, avec toujours le risque de la noyade.
Dans les deux pays (la France et l’Equateur) la barque a été une moyen de transport très important, ce qui nous intéresse donc avec la barque c’est l’idée du passage mais c’est aussi l’histoire de celle ci : un geste archaïque qui lui donne sa forme mais aussi la construction en communauté.

 

Galliane Didier (étudiante à l'ESBAMMM) Broderie

Texte de la charte des droits de l'homme en différentes langues brodé sur papier.

 

Alyss Fleury (étudiante à l'ESBAMMM) Just do it - Trophée

Parfois, on ne sait plus combien de temps mettent les objets à être fabriqués. J'ai choisi un objet de la fabrication industrielle de masse, un cliché du «made in China»: la basket NIKE. J’ai voulu lui redonner une singularité en la fabriquant artisanalement. Sans utiliser aucune machine, simplement prendre le temps, à la main, afin d'inverser son processus habituel de création.

 

Naomi Heinrich (étudiante à l'ESBAMMM) Virtual clay

Cette animation met en scène la manière artisanale de faire de la poterie avec un tour. Cependant, l' Homme n' y apparait pas, la machine s' actionne toute seule et crée des pots qui ne sont qu' une image virtuelle en 3D. Elle évoque avec paradoxe le rapport entre le travail artisanal et le travail industriel et numérique, entre les savoir-faire du passé et les savoir-faire actuels.

 

Arthur Henriel (étudiant à l'ESBAMMM) Rebuild Football Joggers

Dans mon projet "Rebuild Football Joggers" je me suis employé à désassembler manuellement des vêtements de football pour ensuite les réunir en mélangeant les équipes, afin de créer différents types de liens entre elles.
Derrière son aspect de marchandise industrielle le vêtement possède un long traitement de travail à la main, s'opposant ainsi à celui de la machine qui se trouvait pourtant à l'origine de ce dernier.

 

Théo Jossien (étudiant à l'ESAAix) La boulette

La boulette de papier est la matérialisation d’un travail échoué, que l’on a froissé puis mis de côté. Néanmoins, chacune de ces boulettes que l’on froisse garde quelque chose d’unique, car sa forme ne peut être deux fois la même.
Cette machine à boulette est programmée afin que chaque boulette de papier soit identique. On perd alors le caractère unique du pli et l’objet est produit à la chaine.

 

Marion Lisch (étudiante à l'ESBAMMM) Notice

Notice d'une pièce à réaliser en kit ( plongeoir ).

 

Aurore Murcia (étudiante à l'ESBAMMM) Whatyougottado

Vidéo, 57 sec. Recomposition et montage de séquences du dessin animé "Futurama" de Matt Groening.
Montage vidéo exposant les relations de l'Humain et du Robot vis à vis du travail dans cette série et au delà.

 

Martin Navoret (étudiant à l'ESBAMMM) Pliage

Vidéo de la confection d'avions en papiers artisanaux selon la technique dite "de l'écolier ".

 

Elise Rougé (étudiante à l'ESBAMMM) Jardins intérieurs

Ce travail a été réalisé à la suite d’une lecture du Yuanye, Traité du Jardin de Cheng Ji.
Ce livre chinois de 1634 est un guide pratique à la réalisation d’un jardin qui soit en harmonie avec son environnement, construit en respectant le site sur lequel il se trouve et en s’adaptant à celui-ci plutôt qu’en le modifiant.
Ces réflexions autour du paysage et de l’artisanat m’ont amenée à réaliser un jardin pensé pour l’espace de la galerie, ici celui du Grand Palais.

 

Nesrine Salem (étudiante à l'ESBAMMM) Mosaïque

Une composition de gifs animés qui explore les gestes du travail dans le cinéma à travers le temps et la technologie.
Le spectateur est invité à participer, chaque "clic" augmente la vitesse de lecture des gifs et donc le rythme des gestes des travailleurs.

 

Léa Sanchez (étudiante à l'ESBAMMM) La princesse au petit pois

Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois, Il était une fois.

 

Fatou Sourang (étudiante à l'ESBAMMM) La princesse au petit pois

Vidéo d'emballages (selon une technique japonaise appelée Furoshiki) d'objets occidentaux avec un tissu africain (le Wax).
Mon intention est de confronter les cultures avec des techniques traditionnelles et artisanales.
J'ai choisi de ne pas dévoiler les objets mais de mettre en valeur le processus de déballage afin d'attiser la curiosité du spectateur.

 

Céline Suma (étudiante à l'ESBAMMM) Amulettes

Questionnaire permettant de confectionner votre amulette.

 

Morgan Vallé (étudiant à l'ESBAMMM) Panier

Assemblage d'éléments de récupération.

 

Mykhailo Yermakov (étudiant à l'ESBAMMM) Outils

Dans le monde posthistorique les humains vont adapter leurs outils de travail et les objets de quotidien aux conditions de leur époque: quand on ne peut plus produire de nouveauté il reste à restaurer les anciennes "choses".
La série d'objets est faite avec une combinaison de restes de matières organiques et plastiques.